Julien LECOMTE-ELKA

Photographe et Plasticien Franco-Marocain. 

Né à Paris en 1979. Installé depuis 2020 en Nouvelle-Aquitaine. Formé à l’institut d’Histoire de l’Art et d’Archéologie – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne.

Au cours d’un parcours pluriel qui l’a mené de l’École Nationale Supérieure du Paysage  de Versailles aux milieux de la mode et de la publicité. Il collabore durant plus d’une décennie avec la presse spécialisée (Marie Claire, Rain, King Kong, Duel, Cap74024, Schön...) ainsi qu’avec d’importantes agences de publicité (TBWA, Havas, Publicis…) au service de grands groupes internationaux.

Puis, à l’aube de la quarantaine, vivant avec de plus en plus de difficulté la dichotomie entre le «monde réel» et les formes archétypales qu’induit ce travail commissionné. Il quitte brutalement le confort de sa vie parisienne abandonnant derrière lui ses repères, ses habitudes et une part de ses certitudes pour se consacrer pleinement à des projets plus personnels.

Il inaugure dès lors une recomposition complète de son langage visuel traduisant la lente introspection contemplative dans laquelle il s’est immergé. Une approche plus allusive autour de l’idée de cheminement interrogeant les axes et les chemins de traverse. Envisageant la photographie comme une interface pour domestiquer l’inconnu et s’approprier le réel. Il mène à tâtons un travail de recherche jouant sur des modes de narrations alternatives afin d’observer la manière dont l’acquis et les cadres de références influencent notre perception du monde et notre regard. 

Par ce biais, il questionne la façon dont nous construisons notre sentiment d’identité au sein et en dehors de la société. Élaborant une approche critique du lien primal qui nous lie à ce que nous considérons comme «notre territoire». 

Ses images convoquent une dimension introspective et use de la notion d’ostranénie (ou défamiliarisation) pour stimuler l'imagination spéculative du regardeur. 

Une expérience sensorielle souvent à la lisière du visible révélant la dimension onirique du réel.Derrière un apparent hermétisme il s’agit avant tout d’«habiter le trouble» selon les termes de la philosophe Donna Haraway. Chaque image constituant une investigation dont on ne connaitra jamais avec certitude les enjeux réels afin qu’elle laisse libre cour à l’expression d’un réseau considérable de signifiés. Un espace de projection dressant l’ébauche d’une cosmogonie intime qui nous éclaire sur notre propre nature.

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Franco-Moroccan Photographer and Visual Artist

Born in Paris in 1979. Installed since 2020 in New-Aquitaine.

Educated at the Institute of Art History and Archeology – University of Paris 1 Panthéon Sorbonne.

During a plural career that led him from the National School of Landscape in Versailles to the worlds of fashion and advertising.He collaborated for more than a decade with the specialized press (Marie Claire, Rain, King Kong, Duel, Cap74024, Schön...) as well as with major advertising agencies (TBWA, Havas, Today Tomorrow...) in the service of international groups such as Nestlé, Pernod, L'Oréal, Saint Gobain or Mc Donald's.

Then, at the dawn of his forties, living with more and more difficulty the dichotomy between the “real world” and the archetypal forms that this commissioned work induces.

He abruptly leaves the comfort of his Parisian life, leaving behind his landmarks, his habits and a part of his certainties to devote himself fully to more personal projects.

He therefore inaugurated a complete recomposition of his visual language, reflecting the slow contemplative introspection in which he immersed himself.A more allusive approach around the idea of ​​progression questioning axes and crossroads.Considering photography as an interface to domesticate the unknown and appropriate reality.He gropingly leads a research work playing on alternative narrative modes in order to observe the way in which the acquired knowledge and the frames of reference influence our perception of the world and our gaze.

Through this, he questions the way we construct our sense of identity within and outside of society. Developing a critical approach to the primal bond that binds us to what we consider to be “our territory”.

His images summon an introspective dimension and use the notion of ostranenia to stimulate the viewer's speculative imagination.

A sensory experience often at the edge of the visible revealing the dreamlike dimension of reality. Behind an apparent hermeticism, it is above all a question of “inhabiting the trouble” in the words of the philosopher Donna Haraway.

Each image constitutes an investigation of which we will never know with certainty the real stakes so that it gives free rein to the expression of a considerable network of signifieds. A projection space drawing the outline of an intimate cosmogony that enlightens us about our own nature.

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